mardi 23 février 2016

C'est Bio, la cruauté !



Ce n’est pas la première fois, ni sans doute la dernière malheureusement, que la maltraitance animale fait la Une de la presse et des médias… Une fois encore et quatre mois après le scandale révélé de l’abattoir d’Alès, l’association de protection animale « L 214 » vient de rendre publique de nouvelles vidéos mettant en cause un abattoir du Gard, un abattoir intercommunal basé dans la commune du Vigan et certifié Bio...
Oui, la cruauté peut être certifiée Bio de nos jours !
  
 

Sur les vidéos rendues publiques, on peut y voir des moutons violemment jetés contre des barrières, des employés s’amuser à leur infliger des décharges électriques, des animaux mal étourdis et conscients sur la chaîne d’abattage qui les conduit vers la mort, tête en bas et pendus par les pattes arrières… Autant de scènes intolérables, révoltantes, en violation totale de la réglementation...

http://www.l214.com/
L’association L 214 a porté plainte auprès du Parquet d’Alès contre l’abattoir du Vigan.
Elle a par ailleurs lancé une pétition demandant la création d’une commission d’enquête sur les abattoirs.
Pour Brigitte Gothière, porte-parole de L214, “Il est temps de regarder en face et avec honnêteté la réalité de l’abattage des animaux – une réalité dont même les abattoirs à taille humaine et certifiés ne peuvent masquer la cruauté. Nous demandons aux parlementaires de dépêcher une commission d’enquête pour faire la lumière sur des pratiques trop longtemps dissimulées au public. La souffrance des animaux et le droit à l’information doivent enfin être pris au sérieux.
La réglementation européenne encadrant les productions biologiques énoncent que le Bio « respecte les normes élevées en matière de bien-être animal » et que « toute souffrance…est réduite au minimum pendant toute la durée de vie de l’animal, y compris lors de l’abattage »...
Comment dès lors admettre et surtout qualifier le sadisme de certains employés ?
La réglementation européenne exige la présence d’un vétérinaire officiel chaque jour d’abattage pour procéder à des inspections et garantir le respect des normes de protection animale ! Il semble que dans cet abattoir, aucun vétérinaire n’intervient pour exiger des mesures correctives des comportements d’employés…
Cette enquête révèle une fois de plus que les circuits d’élevage et de production d’animaux de toutes espèces visant à répondre à notre volonté de consommer de la viande, recèlent très souvent, trop souvent, une part de souffrance animale qui devrait nous convaincre de changer nos modes alimentaires et renoncer autant que possible – si ce n’est totalement – à consommer cette viande gorgée de sang, de souffrance et de maltraitance…
Dans ces circuits et usines de l’agro business, d’autres souffrances animales peuvent chaque jour être observées… Il en est ainsi des 31 millions de poules pondeuses enfermées dans les cages de poulaillers géants qui les condamnent à une vie misérable et où leur espace de vie est réduit à la surface d’une feuille de papier A4, à l’abri des regards, de nos regards…

L’association L 214 a lancé une pétition contre ces pratiques. Vous pouvez relayer et signer cette pétition sur son site internet… Elle interpelle la chaîne de magasins et de supermarchés « U » dont un établissement est implanté à Fère en Tardenois…
Chez « U » comme ailleurs, ces œufs issus de la souffrance animale portent le code 3FR et vous verrez sur les emballages la mention « œufs de poules élevées en cage »…
Bonne omelette !
Vous voulez en savoir plus : Consultez le site de l’association L214…Ici >>>

Vous ne pourrez plus dire : « Je ne savais pas ! »

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