samedi 26 novembre 2016

Rester Fidel !





Il venait de célébrer ses 90 ans. Fidel Castro est mort. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, tous doivent admettre que sa participation à l’Histoire a été immense.
Sans la Révolution cubaine, dont il a été le principal artisan, qui a commencé vers le milieu des années 1950, jusqu’au triomphe avec l’entrée des Barbudos dans la capitale du pays, La Havane, en janvier 1959, la carte de l’Amérique latine et du monde n’aurait pas été la même. Nelson Mandela en était convaincu, lui qui a vu son pays être libéré «grâce à la sanglante résistance de l’armée cubaine aux forces sud-africaines».
Pour un petit pays comme Cuba, considéré, à l’époque, comme le bordel des États-Unis, avec à peine six millions d’habitants, c’était une tâche colossale.
Changer le rapport de forces entre un pays du tiers monde, sans grandes ressources, un pays de monoculture, et la plus grande puissance du monde a exigé énormément d’efforts, de souffrances, de sacrifices, de générosité et d’inventivité.
Nous avons tous bénéficié de la victoire de David contre Goliath, qu’on le veuille ou non.
Il y a eu un avant et un après.
L’exemple qu’un meilleur monde était possible se réalisait à 90 milles des côtes américaines... 

VIVA FIDEL,
VIVA LA REVOLUCION,
VIVA CUBA LIBRE… 

En savoir plus sur l’île de Cuba - ici >>>  les amis de Cuba 



vendredi 11 novembre 2016

Oh purée...


« Le jour où à la cantine, il y a des frites et une tranche de jambon, eh bien, le petit qui ne prend pas de tranche de jambon, il prendra une double ration de frites. C'est la République. La même règle et le même menu pour tout le monde. C'est ça la République ! »

 
Cette phrase de Nicolas Sarkozy prononcée lors d’un meeting tenu dans sa ville de Neuilly sur Seine sous les applaudissements nourris de supporters convaincus, souligne, s’il en était besoin, la médiocrité pitoyable des arguments qui pourraient être employés pendant la campagne présidentielle qui s’annonce.
Certes, il s’agit d’un effet de tribune – parmi d’autres - à l’adresse de militants de droite dont certains pourraient être tentés par les discours de haine, islamophobes et racistes d’une extrême droite qui chasse et recrute désormais sur les terres de la Droite Républicaine…
Il s’agit ici de faire montre de fermeté et d’affirmer une détermination virile et guerrière face à ce que d’aucuns considèrent comme une islamisation culturelle des espaces publics dont il faudrait se prémunir… Une autre version en quelque sorte des « apéros pinard saucisson » des identitaires autour de l’alcool et du porc que les musulmans ne consomment pas…
Ce faisant, et en voulant imposer à ces mômes de consommer en lieu et place d’une tranche de jambon une double ration de frites, il suggère de pratiquer ce qu’il prétend dénoncer : Proposer un plat ou un repas de substitution où la frite sera précisément le produit de substitution…
Les jours de "jambon frites" à la cantoche, il faudra donc que les cuistots prévoient quelques doubles rations de frites à grailler !
On voit ici toutes les limites d’un argument débile, irréfléchi qui en dit long sur cette caste politique en voie de désagrégation qui n’a d’autre objectif que celui de courir derrière le Front National et le concurrencer à grand renfort d’idées rances.
Mais comment s’étonner de voir Nicolas Sarkozy, candidat dans la primaire de la Droite, parler de frites alors même qu’il ne semble pas avoir vraiment la patate dans les sondages !

Relevons tout de même l’exploit réalisé, celui de se faire applaudir à Neuilly sur Seine par un auditoire plus souvent habitué aux doubles rations de caviar à la louche qu’à celles de frites !