Bref regard sur Fère en Tardenois

Fère en Tardenois est une ville où s’observe un taux de chômage (> à 20%) supérieur à la moyenne nationale et où 55% de la population ne possède aucun diplôme ou tout au plus un CAP ou un BEP et où 28% de la population active se situe dans la catégorie « employé » et 44%  dans la catégorie « ouvrier »…

Une ville où  33,75% (628) des foyers fiscaux déclarent moins de 10 000 euros, où 0,59% (11) des contribuables déclarent plus de 100 000 euros de revenus et où nous observons que 40% des 1841 foyers fiscaux sont imposables alors que 741 foyers fiscaux sont non imposables.

Fère en Tardenois est aussi le chef lieu d’un canton à la dérive, classé depuis juillet 2013 en Zone de Revitalisation Rurale où les centres bourgs se dévitalisent peu à peu, perdent leurs petits commerces (Fère en Tardenois, Coinçy, Beuvardes…) et où les nouvelles implantations peinent à trouver leur clientèle.

Fère en Tardenois, le Tardenois possèdent cependant en héritage, un environnement naturel atypique et des vestiges historiques non négligeables qui pourraient constituer un point d’appui pour en envisager le renouveau et le développement.

Tout invite en Tardenois, à Fère en Tardenois, à prendre un autre cap, à changer d’air et donc d’atmosphère !
C’est à vous qu’il revient, si vous le souhaitez, de participer à la construction d’un projet multiforme, participatif, ouvert sur l’infini des volontés rassemblées afin de préparer un projet d'avenir alternatif, différent, portant vos attentes de changements. 

C’est à vous qu’il revient de faire ce choix, de changer vraiment d’atmosfère…

A bientôt, ensemble…

Attention, peinture fraîche !

On m'a dit tes idées ne sont plus à la mode
Quand on veut gouverner ce n'est pas si commode
Il faut évidemment s'adapter au terrain
Mettre jour après jour un peu d'eau dans son vin

On m'a dit dans la jungle il faut qu'on se débrouille
On est bien obligé d'avaler des magouilles
De laisser dans un coin les projets trop coûteux
On va pas tout rater pour des canards boiteux

La porte du bonheur est une porte étroite
On m'affirme aujourd'hui que c'est la porte à droite
Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun
D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un

On m'a dit qu'il fallait prêcher le sacrifice
A ceux qui n'ont pas pu s'ouvrir un compte en Suisse
Qu'il fallait balayer tous nos vieux préjugés
Et que ceux qui travaillent étaient privilégiés

On m'a dit tu comprends tes idées archaïques
Ne feront qu'aggraver la crise économique
Ainsi la liberté dans un monde plus juste
Fait partie des slogans qui sont un peu vétustes

Puis d'autres sont venus beaucoup moins présentables
Qui parlaient de la France en tapant sur la table
Qui disaient faut changer c'est la loi du pendule
On va pour commencer supprimer la pilule

Ensuite il faudra bien flytoxer la vermine
Rétablir la morale avec la guillotine
Et pi gn'a qu'à virer les mauvais syndicats
Pour conserver celui qui plaît au patronat

Ils ont dit qu'il fallait se montrer réaliste
Qu'il y avait du bon dans les journaux racistes
Qu'il fallait nettoyer ce cher et vieux pays
Si l'on ne voulait pas qu'il devienne un gourbi

Dois-je vous l'avouer ces propos me renversent
Quand je vais boire un verre au café du commerce
Parfois je crois revoir sur du papier jauni
La photo de Pétain dans mon verre de Vichy

La porte du bonheur est une porte étroite
Qu'on ne me dise plus que c'est la porte à droite
Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun
D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un...

(Jean Ferrat - la porte à droite - 1985 - chanson tirée de son album "je ne suis qu'un cri" )